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Publié le 22/08/2022
C'est l'épreuve du sprint qui lançait la compétition, mercredi 17 août. Il n'en a pas fallu plus aux Français pour lancer le compteur des médailles. En effet, auteure d'une belle course, Cécile Calandry a pris la troisième place chez les femmes, de quoi lui confirmer "qu'[elle] peut jouer devant en sprint, et que la préparation a porté ses fruits". Quelques places plus loin, on retrouve Maëlle Beauvir, 6ème. "J'ai été bien en contrôle techniquement et mentalement. Je suis un peu frustrée par une erreur de choix de 15s, sans laquelle je serais montée sur la boîte avec ma coéquipière Cécile. Mais ça reste une belle course appliquée sur laquelle je peux m’appuyer pour continuer de construire mon chemin", confie cette dernière. Chez les hommes, c'est Théo Radondy qui réalise la meilleure performance avec une 11ème place. Florence Hanauer finit également à une honorable 11ème place.
C'est une épreuve autrement plus difficile qui attendait les Français le lendemain du sprint : la longue distance. Pas de quoi inquiéter Mathieu Perrin qui s'offre le bronze. Après avoir mené toute la course, il réalise une erreur sur la fin du circuit, qui le prive de victoire. "J'avais une très bonne vitesse de course sur cette longue distance, suffisante pour gagner. Malheureusement, je perds un peu mes moyens après le passage spectacle et commets l'erreur de trop. Je suis malgré tout très content de cette 3ème place", commente le coureur de Saint-Etienne. Chez les femmes, Florence Hanauer réalise une course solide qui lui permet d'atteindre le petit podium (5ème). À noter également la belle 10ème place de Lucie Lataste.
Le vendredi 19 août se tenait l'épreuve très attendue du relais sprint, pour laquelle, on le rappelle, l'équipe de France s'est classée 6ème lors des derniers championnats du monde au Danemark. Même si la composition était différente cette fois (Maëlle Beauvir, Théo Radondy, Basile Basset, Cécile Calandry), les ambitions étaient grandes pour les Français après leurs résultats concluants sur le sprint individuel du début de semaine. Malheureusement, les espoirs ont vite été éteints ; la faute à une disqualification (poste manquant) dès le premier relais. "Le PM fait partie de notre sport, c’est un risque qu’on accepte de prendre, en essayant évidemment de l’éviter au maximum", analyse Cécile Calandry.
Pas de quoi démotiver les troupes pour autant. Dès le lendemain, ils avaient à coeur de figurer haut dans le classement de la moyenne distance. Et ils l'ont plutôt bien fait ! Chez les hommes, Mathieu Perrin s'offre à nouveau le bronze : "C'est vraiment une course dont je peux être fier. Je n'avais pas de grosses sensations physiques, mais j'ai su maîtriser ma course de bout en bout, commettant très peu d'erreurs. Et au final, ça suffit pour la médaille !" Chez les femmes, Florence Hanauer a encore une fois démontré sa forme du moment, en prenant une nouvelle belle 5ème place. Cécile Calandry, "en manque d'automatismes" et auteure d'"une course mitigée avec beaucoup d’erreurs" (sans doute en raison d'une préparation tournée vers le format urbain en première partie de saison) termine 7ème.
Forts des résultats obtenus au cours de la semaine, l'équipe femmes et l'équipe hommes abordaient la dernière épreuve du relais en forêt avec d'importantes ambitions. Les femmes (Maëlle Beauvir, Florence Hanauer, Cécile Calandry) se sont tout simplement offert la victoire devant la Suisse et la Suède. Bien lancée par ses coéquipières, Cécile Calandry a couru une bonne moitié de course seule, pensant être loin derrière les équipes de tête, avant de rattraper la Suédoise (troisième), au passage spectacle."Dans la dernière boucle, mon seul but était de ne pas me faire doubler et de ne pas faire d’erreur, j’ai donc décidé de faire des choses très simples, en courant à une vitesse légèrement réduite afin de garder de l’énergie au cas où un sprint final aurait lieu. Finalement, cette boucle qui ne semblait pas tellement difficile s’est avérée être source de grosses erreurs pour les relayeuses de la Suisse et de la Finlande. C’était la première fois que je me retrouvais dans une telle situation avec un tel enjeu, j’ai dû me battre jusqu’au bout contre mes pensées parasites et la fatigue. En franchissant la ligne d’arrivée, je ne savais pas qu’on avait gagné (je n’ai jamais vu la Finlandaise perdue, et je pensais que la Finlande avait gagné avec une large avance). C’est une performance inespérée, une place qui nous semblait inaccessible. C’est extrêmement motivant pour la suite et ça nous a montré qu’en relais, tout peut arriver jusqu’à la toute toute fin", raconte Cécile Calandry. "C'est une grande source de motivation pour la suite. Pour nous mais aussi pour toute l’équipe française féminine qui se construit, qui grandit ensemble avec beaucoup d’implication, parfois d’incompréhension, mais surtout une détermination infinie", avance Maëlle Beauvir.
L'équipe 2 femmes (Tifenn Moulet, Lucie Lataste, Juliette Basset) s'est elle classée 6ème et première équipe 2. Malheureusement les hommes ont été disqualifié lors du dernier relais (poste manquant), après un début de course dans le match.